Affichage des articles dont le libellé est littérature. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est littérature. Afficher tous les articles

samedi 15 décembre 2018

Michel Chaillou, Eloge du démodé



 



"Naissance le 15 juin 1930 à Nantes, rue de l’Arche Sèche. Enfance mouvementée. Parents trop jeunes qui vite se séparent, va à l’école de façon houleuse, aléatoire. A 14 ans se retrouve aide-comptable dans une épicerie en gros. S’exile au Maroc avec sa jeune mère, l’aide dans la gérance d’un restaurant : « A la mère Michèle », à Casablanca.
A vingt ans, échoue trois années de suite au baccalauréat, s’obstine , finit par obtenir sa peau d’âne. Sa mère part au Brésil, lui retourne en métropole, le voilà maître d’internat, surveillant d’externat dans les collèges bocagers de l’Académie de Poitiers, à Luçon, Pons, Melle, Thouars. Avec son maigre salaire s’est acheté un scooter, juché dessus manquera un jour un virage. En attendant lit beaucoup, dévore, un titre pousse l’autre. S’est inscrit en philosophie, obtient sa licence, passe le Capes de Lettres modernes, plaisir des études à la campagne, adore Berkeley, Hume, Malebranche, etc. Écrit peu, mais s’éprouve paradoxalement écrivain. Se marie. A vingt-sept ans, service militaire en Algérie, années délicates.
A trente ans, professeur de lettres aux lycée de jeunes filles de Niort, à Montmorillon. Divorce, finit par monter à Paris, détaché un an à l’Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud pour un stage audio-visuel, y fait la connaissance de Roland Barthes, s’essaie sous sa direction à une thèse « Le Visage au Cinéma », mais ne va pas plus loin que ce titre et commence un roman. A toujours vécu parmi les phrases, court d’une virgule à une autre, adore déjà La Fille du Capitaine de Pouchkine, cherche un style, une manière d’habiter les mots qui lui soit propre." lire la suite sur le site

mercredi 21 février 2018

René-Guy Cadou, poésies


Pour commencer, chanté par Gilles Servat


Chanson de René Guy Cadou reprise par Gilles servat sur l'album "Hommage à René Guy Cadou" qui est le huitième album studio de Gilles Servat, paru en 1980 chez Kalondour. Ce 33 tours n'a jamais été réédité en CD.

 

Par d'autres









"Les Fusillés de Chateaubriant" poème de R. G. Cadou . Chanson de Jean Lazaris. Musique, accompagnement guitare et interprétation: Jean Lazaris. Enregistrement mai 2016. Provient du CD: Jean Lazaris chante René Guy Cadou (12 chansons).

https://www.youtube.com/watch?v=-F-TsjW0CWA

dimanche 31 décembre 2017

Nantes est dans le film "La promesse de l'aube"

Excellent film.
Ne le manquez pas !


« Avec l'amour maternel, la vie vous fait, à l'aube, une promesse qu'elle ne tient jamais. Chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son cœur, ce ne sont plus que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Jamais plus, jamais plus, jamais plus. Des bras adorables se referment autour de votre cou et des lèvres très douces vous parlent d'amour, mais vous êtes au courant. Vous êtes passé à la source très tôt et vous avez tout bu. Lorsque la soif vous reprend, vous avez beau vous jeter de tous côtés, il n'y a plus de puits, il n'y a que des mirages. Vous avez fait, dès la première lueur de l'aube, une étude très serrée de l'amour et vous avez sur vous de la documentation. Je ne dis pas qu'il faille empêcher les mères d'aimer leurs petits. Je dis simplement qu'il vaut mieux que les mères aient encore quelqu'un d'autre à aimer. Si ma mère avait eu un amant, je n'aurais pas passé ma vie à mourir de soif auprès de chaque fontaine. Malheureusement pour moi, je me connais en vrais diamants. »

Nantes y est chantée. Et pour ceux qui ignoreraient la partie du chant qui est coupée par la mère de Romain Gary (anachronisme !) voici, comme chanté à l'époque traitée dans le film.

mardi 19 septembre 2017

Saint Julien de Voventes dans un Rondeau de François Villon

" Si je parle un peu poitevin,
Ice m'ont deux dames appris.

Elles sont très belles et gentes,
Demeurant à Saint Generou
Près Saint Julien de Voventes,
Marche de Bretagne ou Poitou"


Saint Généroux est actuellement dans les Deux-Sèvres.
Saint-Julien de Vouvantes est aux marches de Bretagne et de l’Anjou, non du Poitou, assez  loin de Saint Généroux !
 Sans doute -t-il rencontré les deux dames lors de son séjour à Angers
"Villon passe l’année 1456 à Paris. Vers Noël, il gagne Angers pour fuir une maîtresse « qui m’a esté felonne et dure », dit-il dans le Lais. Dans ce poème espiègle de 320 vers (40 huitains), il dit adieu à ceux qu’il connaît, amis et ennemis, en leur faisant à chacun un legs imaginaire, plein de sous-entendus ironiques"


Sur le site de la commune on lit :

"La fondation de Saint Julien De Vouvantes remonte au XIème siècle, après les invasions normandes, les populations cherchent refuge dans les forêts.
La commune tient son nom d’un miracle qui serait survenu en sa chapelle au XVe siècle. Étape sur la route des galères de Brest à Toulon, le bourg servait régulièrement de relais pour les prisonniers. On raconte que l’un d’entre eux ayant prié avec une grande ferveur saint Julien de lui accorder le pardon, il aurait vu ses chaînes tomber, et ce à trois reprises. La nouvelle remonta jusqu’à Tours, ou l’évêque, lui-même grand fidèle de la mémoire du saint, aurait alors proposé à la ville, à l’époque sans nom, de rendre hommage au martyr en adoptant le sien. Les terres appartenant au seigneur de Vouvantes, on compléta le  nom de la ville avec son patronyme. "
Peut-être aussi que Saint Julien était un saint qui intéressait particulièrement Villon.

lundi 4 septembre 2017

In memoriam : Jean-Paul Debenat

Nous venons d'apprendre le décès de notre ancien collègue Jean-Paul Debenat  (1943-2017).
Il était maître de conférences au département informatique de l'IUT. Il a enseigné l'anglais mais aussi les techniques de communication où il faisait intervenir  Jean-Charles Pichon. Je n'oublierai pas son sourire et nos discussions. J'ai toujours la photographie encadrée d'un indien d'Amérique, photo qu'il avait prise lors d'un séjour d'un an aux USA pour écrire un livre.

Il était à la cérémonie des vœux l'an dernier au 3 rue Ml Joffre. Il nous avait alors parlé de son dernier ouvrage sur l'aviation. Et j'ai appris alors qu'il était d'origine de la Dordogne de l'ouest. Il venait de publier un livret sur les églises rupestres du Périgord.



Eglises troglodytiques du Sud-Ouest

AUBETERRE-SUR-DRONNE - GURAT - SAINT-EMILION - BRANTÔME - MORTAGNE-SUR-GIRONDE

Cinq lieux uniques et semblables à la fois, dont le charme agit à coup sûr.
Vous ne les oublierez pas et vous y reviendrez... Un jour ou l'autre, tout comme je l'ai fait, tout comme je le fais.

JEAN-PAUL DEBENAT



jeudi 27 avril 2017

Pette balade à Nantes

















En partant de la gare, une balade de 5 heures à pied, en tram et en bateau.

Nous avons fait visiter Nantes à un Japonais, ancien prof de français et d'occitan au Japon.
Il avait son "La forme d'une ville" de Julien Gracq comme guide !














lundi 26 décembre 2016

Georges Sand profitant du bon air de Donges

" L’homme politique nantais Ange Guépin (1805-1873) aimait à séjourner à Donges, écrit Jean Auzuret, lecteur de notre titre. « Après avoir rencontré l’écrivain George Sand (1804-1876), Ange Guépin lui a recommandé le bon air de Donges, ses prés verdoyants et la fontaine dite de la Blénerie. Cette fontaine était alimentée par une source à travers champs que j’ai bien connu. J’y ai rempli de nombreux seaux étant adolescent pour alimenter les gens du bourg. Cette source devait apporter au tuberculeux un remède à tous leurs maux. George Sand en profita et elle termina à l’occasion l’un de ses romans ». Il s’agit de Cadio. « George Sand descendait dans le bourg. Au début, elle faisait peur ! Qui était cette femme habillée en homme et qui fumait la pipe ? Elle faisait le tour du bourg dans un cabriolet léger ( voiture attelée) à deux places, tiré par deux chevaux de couleur différente. Près d’elle se tenait un jeune homme, probablement Ange Guépin. Ces anecdotes m’ont été racontées par mon arrière grand-père Joseph Chedemoy ».

http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-insolite-quand-george-sand-sejournait-a-donges-avec-ange-guepin-29-11-2016-211051

Pour la jeunes, c'était au XIXe siècle ! Donges ne fournissait de quoi remplir votre réservoir d'automobile.

mercredi 3 février 2016

Mémoires d'un paysan bas-breton


Item image

Je viens de trouver dans ma bibliothèque un livre que j'avais acheté et jamais lu.

Je viens de commencer la lecture. Je vous  le conseille.

J-M Déguignet Mémoires d'un paysan bas-breton, An Here

https://ruralia.revues.org/103

http://grandterrier.net/wiki/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:JMD

lundi 23 novembre 2015

Alain Rey et Lassaâd Metoui à Nantes

5 décembre 2015
16h30
GRATUIT POUR TOUS
AMPHI 6, faculté de médecine
1 rue Gaston Veil
Entrée dans la limite des places disponibles
voir plan ci-dessous
Voir le plan d'accès
animé par Stéphanie Hanet (librairie Coiffard)
Rencontre entre un amoureux des langues et des mots et d'un artiste de l'écriture, plasticien et calligraphe
Alain REY
Linguiste, lexicologue, philosophe du langage, figure emblématique de la rédaction des Dictionnaires Le Robert, Alain Rey a publié de nombreux ouvrages sur la langue, la sémiotique et la littérature. Il a fait l'objet d'une importante couverture médiatique avec le fantastique succès de son Dictionnaire culturel de la langue française.
Lassaâd METOUI
Calligraphe éminent, il s'appuie sur la tradition de son art pour construire des compositions où le décor des arts de l'islam est intégré, et où de grands peintres contemporains (Hartung, Soulages...) peuvent reconnaître leur héritage. Auteur de plusieurs livres, Lassaâd Metoui a fait l'objet de nombreuses expositions en France et hors de France.
Comment une alchimie, celle de l'alcool éthylique sur le cerveau humain, a-t-elle pu produire des univers culturels et symboliques aussi puissants ? C'est le sujet de cette réflexion autour de l'ivresse.
Au sens propre, l'ivresse vient d'un joyau végétal, soit la vigne, soit des céréales transformées en boisson, source de vie. Mais les symboliques se sont emparées dès l'Antiquité de cette transformation mentale, de cette métamorphose de la conscience, au-delà de la raison, de la logique, de la prison du réel. Parente de la folie, de la transgression, du rêve, l'ivresse première, celle du vin et de tous les alcools, boissons et 3eaux-de-vie3, suscite dès l'Antiquité de superbes symboliques.
 

vendredi 28 août 2015

"né à Nantes comme tout le monde " Louis Aragon

"Pierre Roy 
1928
Celui qui s’y colle
L’écaille, les kanguroes, les boîtes aux lettres, les adieux jetés par les mains, les crises d’hystérie d’une femme de consul un jour de fête, les fêtes, la nostalgie de l’insulaire qui mord ses pas avec ses pas, Lesbos, la bonté, l’écaille, les kanguroes, les boîtes aux lettres, autant de signes de la colère céleste Et n’oubliez pas les convulsions bleues de l’attente Tu es au café Tu écris une préface pour l’exposition du peintre Pierre Roy qui est né à Nantes comme tout le monde Tes dents se croisent comme des épées Tes mains sont agitées d’un tremblement alternatif d’avant en arrière et d’arrière en avant Charleston de l’espérance Tu meurs à chaque souffle Tu lèves tes yeux ouverts sous le signe de la balance Il prend son corps pour un échafaudage en dominos Au double-blanc du cœur une image s’inscrit Tout est miroir à celui qui attend chaque femme, chaque ombre qui pénètre dans le café chauffé au rouge (...) Tu écris une préface pour l’exposition du peintre Pierre Roy. 
Qui est né à Nantes comme tout le monde. Qui est né à Nantes ? Pierre Roy comme tout le monde. Tout le monde le vaste monde chanteur avec ses kanguroes ses boîtes aux lettres ses mains convulsées par l’hystérie tout le monde à perte de vue dans la grande aube des regards avec ses plages ses déserts ses casinos ses rumeurs ses défilés ses casernes tout le monde infini ses îles ses petits pots à lait ses mouches géantes ses orages ses secousses sismiques le monde enfin le monde cette bouche ouverte au fond de la nuit finissante le mONDE le Monde. Á Nantes. Est né à Nantes. (...)
La Peinture au défi
1930"

mercredi 29 avril 2015

Signature et conférence de Jean d'Ormesson le 6 mai 2015 à Nantes

Copie extraite du site de la librairie Coiffardhttps://librairiecoiffard.wordpress.com/

Mercredi 6 mai – Jean d’Ormesson

14AVR
20150506 - Jean d'Ormesson - OeuvresJean d’Ormesson
« Œuvres »
(Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade)
Signature à la Librairie Coiffard de 16h30 à 17h30
Rencontre à l’amphi Kernéïs
au 1 rue Bias à l’Université de Nantes
de 18h à 19h, rencontre animée par Philippe Forest
Entrée libre
«Je suis, à ma façon, un amateur d’histoire, un spectateur du bon Dieu. Dans la mesure de mes moyens, j’étais, j’essayais d’être, je suis toujours ou j’essaie d’être le témoin du temps qui passe et de ma propre vie. C’était l’ambition avouée de La Gloire de l’Empire et d’Au plaisir de Dieu. Au revoir et merci n’avait pas d’autre sens. Est-ce qu’il y a rien d’autre à faire, pour un écrivain, pour un homme, que de s’efforcer de comprendre notre monde et sa vie? Est-ce qu’il existe d’autre tâche pour moi que de balancer mon fanal le long des trains étincelants du temps qui nous emporte? Je suis une espèce de lampiste de l’histoire. Je suis une espèce d’agent secret de Dieu. Peut-être, un jour, tremblez, bonnes gens! je m’en expliquerai à nouveau.»
Jean d’Ormesson, « Au revoir et merci« , préface de 1976.
20150506 - Jean d'OrmessonComme on lui demandait un jour s’il n’avait pas été tenté de varier son style, Jean d’Ormesson répondit qu’il était au contraire heureux d’avoir pu rester identique à lui-même. «C’est pour cela, précisait-il, que vous retrouverez, par clin d’œil et comme une marque de fabrique, dans chacun de mes livres un passage d’un livre précédent.» Le lecteur découvrira ces discrets rappels dans les quatre ouvrages ici réunis et dont – c’est la première vertu d’un tel recueil – l’unité saute aux yeux : la préoccupation essentielle de l’auteur et de ses personnages, le trait commun à toutes les histoires auxquelles ceux-ci donnent vie (récit d’une jeunesse, histoire d’un Empire, histoire d’une famille, histoire sans fin des pérégrinations du Juif errant), c’est le temps. Le temps qui dure, le temps qui passe, celui contre lequel on remporte parfois des victoires plus ou moins éphémères : «Il n’y a qu’une chose sous le soleil qui mette un terme, pour un temps, à l’écoulement perpétuel : c’est l’amour.» Entré en littérature pour des raisons (selon lui) «douteuses», Jean d’Ormesson a construit une œuvre sur le «mélange du temps historique et du temps individuel», en héritier de Chateaubriand («Chaque âge est un fleuve qui nous entraîne…») mais aussi, peut-être, de Borges : «La croyance générale a décidé que le fleuve des heures – le temps – s’écoulait vers l’avenir. Imaginer un sens contraire n’est pas moins raisonnable et en tout cas plus poétique.» Établi en lien avec l’auteur, préfacé par Marc Fumaroli, ce volume propose en outre, grâce à Bernard Degout, des notices retraçant la «carrière» des ouvrages inscrits à son sommaire, et de nombreux documents aujourd’hui inaccessibles, comme le magnifique article par lequel Jacques Le Goff salua en 1971 La Gloire de l’Empire, «œuvre pionnière» marquant la naissance de «l’histoire-fiction».
[Source Gallimard]

Il semble que cette venue de Jean D'O ait été annulée. On n'en trouve plus trace sur le site de Gallimard et sur le site de l'Université de Nantes.

Jean d'O est hospitalisé pour détresse respiratoire.
Annoncée dans la presse locale de hier.

mardi 20 janvier 2015

jeudi 22 janvier 2015 : Lecture de Pierre Bergounioux et entretien avec Jean-Claude Pinson au Pannonica à Nantes.

Lecture de Pierre Bergounioux et entretien avec Jean-Claude Pinson au Pannonica à Nantes.

Pierre Bergounioux est l'une des voix essentielles de la littérature contemporaine en France. En parallèle de sa carrière d'enseignant au collège puis aux Beaux-arts, il a écrit de nombreux récits ou essais d'ordre philosophique, autobiographique, historique ou sociologique, principalement publiés chez Gallimard, Fata Morgana ou Verdier. Au travers d'un usage du langage d'une extrême justesse et d'une grande exigence, il aborde les thèmes de l'enfance, du temps, de la mémoire. Il entame en 1980 l'écriture de "Carnet de notes" (trois tomes aux éditions Verdier), récit autobiographique qui témoigne sans fard du quotidien, et auquel son auteur propose de se référer avec du recul pour accéder à une « compréhension plus exacte de cette étrange affaire que c'est de vivre ».

Jean-Claude Pinson a enseigné la philosophie esthétique à l'Université de Nantes. Il est l'auteur d'une quinzaine de livres (poésie, essais). 
Ensemble ils traverseront quelques grandes thématiques de l'oeuvre de Pierre Bergounioux : le regard sur la poésie, le rapport à la politique (les années militantes), la prose essayiste (et la fibre naturaliste), le carnet de notes et l'écriture au quotidien.

Tarif :

  • 0-3€